c est nous les descendants des régiments d afrique

Laformation des Cosaques au sens historique, c'est-à-dire de communautés militaires autonomes majoritairement slaves, s'est produite à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, aux marges méridionales des grandes principautés de Lituanie et de Moscovie, dans les steppes ukraino-russes alors dominées par les Tatars. Mais hors des champs de bataille, les tirailleurs sénégalais ne sont pas mieux traités par la puissance coloniale. Deux histoires le démontrent. Celle, d’abord, de la plus grande Toutétranger connaissant ou voulant faire connaissance de cette partie de l'Afrique est le bienvenu. Nous y aborderons des sujets culturels en français, portugais, ou en lingala, selon les interlocuteurs . Notre devise:réduire la distance qui nous sépare du continent, par l'entretien de la mémoire collective, en recourant à notre musique dans toute sa diversité . Accueil; FAIRE UN Nousvenons des colonies Pour sauver la Patrie (pour défendre le pays) Nous avons tout quitté Parents, gourbis, foyers Et nous gardons au cœur Une invincible ardeur Car nous voulons Jerevois, sur la route, mon père secourant des malheureux soldats blessés et épuisés qui s’efforcent de rejoindre les régiments en retraite. C’est la guerre, nous sommes en août 1914 ; j’aurai bientôt cinq ans » Autre témoignage : « ‘L’Église doit subsister !’, c’est le mot d’ordre Site De Rencontre Sérieux En Suisse Gratuit. Dix ans de protestation Cette recrudescence dans le 94 intervient alors que plusieurs vidéos caméras de surveillance ayant filmé des attaques d’une extrême violence contre des Asiatiques ont tourné de façon virale sur les réseaux sociaux et les forums de la communauté, suscitant des réactions exaspérées. La colère est d’autant plus forte que ces agressions ne sont pas nouvelles entre décembre 2015 et l’été 2016, ce ne sont pas moins de 140 femmes, toutes asiatiques, qui subirent ce type d’attaques le long de la ligne 183. Arrêtés peu après, les agresseurs se sont révélés mineurs. [2] C’est en 2010 que, pour la première fois, à Belleville, et à la stupeur générale, plusieurs milliers de Chinois descendent dans la rue, excédés d’être la cible privilégiée d’une petite délinquance qui voit dans les Chinois » – cette dénomination englobant tous les Asiatiques – des proies idéales. [3] Ils ont la réputation d’avoir du liquide sur eux, quand ils reviennent du travail ou quand ils vont à des mariages, et peu d’entre eux portent plainte quand ils sont agressés, soit parce qu’ils sont en situation irrégulière et évitent les contrôles policiers, soit parce que, même munis de papiers légaux, ils ne maîtrisent pas ou peu le français. Le 22 juillet dernier, le comité Sécurité pour tous » du 94 émettait un communiqué interpellant les pouvoirs publics sur ces agressions qualifiées à juste titre de sexistes et racistes » et réitérant leurs demandes, à savoir l’extension de la vidéo-surveillance [4], le renforcement des patrouilles de police et de celles de la RATP dans les zones sensibles », ainsi qu’un statut de jeune adulte » pour les agresseurs qui, quand ils sont mineurs, sont peu pénalisés. [5] Cette association s’est fait connaître en 2016 lors de l’agression mortelle de Shaolin Zhang, travailleur chinois à Aubervilliers. [6] Plusieurs dizaines de milliers d’Asiatiques, majoritairement chinois, avaient alors défilé dans Paris demandant la sécurité pour tous ». En 2017, une tout autre manifestation rassemblait là aussi plusieurs milliers de Chinois après qu’un policier de la Bac avait abattu chez lui Shaoyao Liu, un père de famille. Le policier coupable vient de bénéficier d’un non-lieu le 11 juillet 2019, au nom de la légitime défense. [7] Ce déni de justice, habituel dans les cas de violence policière, a entraîné un modeste rassemblement à l’appel de la famille indignée et la constitution d’un comité demandant Justice pour Shaoyao » à l’instar des autres victimes des brutalités policières. Comment appréhender cette apparente contradiction vouloir d’un côté plus de policiers et de l’autre dénoncer leur impunité quand ils jouent aux cow-boys ? Cette demande sécuritaire met très mal à l’aise la gauche radicale et les organisations antiracistes. Exiger plus de répression alors même que celle-ci vient de franchir un saut qualitatif contre les manifestations est incompréhensible et indéfendable pour beaucoup. De plus, la qualité des agresseurs n’arrange rien. Car la plupart du temps, il faut se rendre à l’évidence, ces derniers sont issus d’autres communautés minoritaires, originaires d’Afrique du Nord ou sub-saharienne, discriminés et en butte à l’arbitraire policier. Comment donc concilier la lutte antiraciste que l’on appellera classique » pour plus de facilité, et la prise en compte de la souffrance réelle des Chinois » de Belleville, d’Aubervilliers ou d’Ivry ? Jusqu’à présent, la gauche radicale et les organisations antiracistes ont été absolument incapables de résoudre ce dilemme qui met à mal les références et modes de pensée habituels. Le malaise dure depuis dix ans. Et c’est très dommage, car certains ne manquent pas d’en profiter. Une communauté hétérogène Ce malaise de la gauche radicale à appréhender la communauté asiatique, dont on pourrait dire cyniquement qu’elle a le mauvais goût de ne pas répondre aux lieux communs sur l’immigration européenne ou post-coloniale, ne date pas d’aujourd’hui. Ce qui frappe en premier lieu, c’est l’hétérogénéité nationale et sociale des Asiatiques de France. Derrière le nom caricatural de Chinois » voir de Noichs », on trouve aussi bien des vrais » Chinois de Chine continentale que d’ex-réfugiés du Sud-Est asiatique – Vietnam, Cambodge, Laos –, ou des Philippines travaillant comme nounous dans les beaux quartiers. On classera Coréens et Japonais parmi les expatriés, cette expression ayant un sens bien plus social plus que racial contrairement aux États-Unis où ils forment d’importantes communautés sur la côte Ouest, ils sont en petit nombre à Paris. Malgré leur invisibilité récurrente, rappelons que la présence asiatique est ancienne en France. Elle est d’abord liée aux deux guerres mondiales. Celle de 14-18 voit la présence de plusieurs régiments de tirailleurs annamites et de milliers de Chinois engagés contractuellement pour les travaux de terrassement ou dans les usines. Et quand éclate la Seconde Guerre mondiale, des milliers de travailleurs forcés vietnamiens sont emmenés en France. On leur doit, entre autres, le riz de Camargue. On croise aussi de nombreux intellectuels indochinois investis dans la lutte pour l’indépendance de leur pays. Mentionnons le militant trotskyste Ta Thu Thau [8] qui, étudiant à Paris va faire connaître la mutinerie de Yen Bay en 1930, ainsi que la figure tragique du philosophe Tran Duc Thao qui rentre au Vietnam en guerre en 1952 [9]. À la fin de la guerre d’Indochine en 1954, et la partition du pays, plusieurs milliers de Vietnamiens issus de couples mixtes ou de veuves vietnamiennes d’un soldat français accompagnées de leurs enfants, arrivent en France. C’est une population souvent très pauvre, dont beaucoup iront dans les Camps d’accueil des rapatriés d’Indochine CARI. Leur arrivée et leur sort misérable laissent indifférent. La France, empêtrée dans une autre guerre coloniale en Algérie, a d’autres chats à fouetter. On les oublie et leurs camps serviront en 1962 pour les harkis. Aujourd’hui, c’est la troisième génération qui a choisi de faire connaître cet épisode dans des films comme Allée des Jasmins » ou Sous tes doigts » [10]. Le choc des boat-people À la fin des années 1960, la guerre du Vietnam est au centre des luttes de la jeunesse radicale du monde entier. Pour toute une génération, il ne fait pas de doute que l’Indochine révolutionnaire, dont Ho Chi Minh est la figure emblématique, vaincra les Américains et leurs alliés fantoches » du Sud. 1975 voit le triomphe de cette lutte. Successivement en avril 1975, Pnom Penh et Saïgon tombent aux mains des révolutionnaires. L’image des hélicoptères américains quittant en toute hâte le palais présidentiel, restée dans toutes les mémoires, est le symbole de cette déroute cinglante. Après les Français, c’est au tour de la plus grande puissance mondiale d’avoir été défaite par les petits bo doï aux semelles de caoutchouc. Mais quatre ans plus tard, la gueule de bois est rude après des mois d’affrontements plus ou moins larvés, le Vietnam intervient au Cambodge en décembre 1978, chassant les Khmers rouges et révélant l’ampleur du génocide, mais déclenchant en retour la colère du protecteur chinois de Pol Pot [11]. En février 1979, les troupes chinoises entrent au Vietnam et ravagent le Nord, là où le Vietminh avait connu ses premières grandes victoires face aux Français en 1950. Le rêve – ou l’illusion – de Bandung est bel et bien mort et enterré en 1979. À cela s’ajoute ce qu’on appelle pudiquement la crise des boat people », c’est-à-dire la fuite éperdue de centaines de milliers de Vietnamiens du Sud qui, par tous les moyens et au risque de leur vie, affrontent sur des rafiots de fortunes surchargés, non seulement la mer de Chine, mais aussi les pirates qui pillent, violent et tuent ces proies faciles. De nombreux Chinois établis de longue date à Saïgon sont parmi les réfugiés. En France, la crise prend une dimension particulière est-ce dû à l’histoire coloniale qui lie les deux pays ou au poids du mouvement communiste dont Ho Chi Minh et Giap sont des figures mythiques ? Sans doute les deux, suscitant la mobilisation des intellectuels dont la quasi-totalité avait soutenu la lutte du Vietnam contre les Américains. La scène emblématique de cette campagne est la conférence de presse tenue par les frères ennemis Jean-Paul Sartre et Raymond Aron en juin 1979, appelant le président de la République Valéry Giscard d’Estaing à ouvrir largement les portes du pays aux réfugiés [12]. Ce sera chose faite puisque la France va accueillir plus de 100 000 boat-people. Entre invisibilité et fantasmes Soyons honnêtes, tant VGE que Mitterrand feront correctement le boulot. Aide au logement, à l’emploi, cours de français, octroi rapide du statut de réfugié politique, accession à la nationalité française, tout est fait pour faciliter l’intégration des nouveaux venus. Ce n’est pas leur race » qui leur vaut ce traitement que pourraient envier bien des migrants d’aujourd’hui, mais leur provenance, celle d’un pays faisant partie du bloc soviétique. La droite, puis le gouvernement socialiste ne seront pas fâchés de mettre en avant leur triste sort de victimes du communisme, comme ce fut le cas pour les Hongrois en 1956. Le but est de fondre les réfugiés dans le creuset français ». Et les réfugiés vont y mettre du leur. Avec l’humiliation propre aux vaincus, ils vont se faire tout petits et se faire oublier même si naissent alors les premiers grands Chinatowns, dans le 13e arrondissement et à Belleville qui deviennent autant de promenade exotiques. L’écrasante majorité va connaître le déclassement social. [13] Le restaurant chinois » entame sa longue marche et avec lui toute une série de fantasmes comme les chats et les chiens qui disparaîtraient, sous-entendu dans les plats servis. Il n’est jusqu’à l’absence de délinquance qui n’attise la rumeur ne dit-on pas qu’on ne retrouve jamais les cadavres des voyous ? Cette invisibilisation n’est pas propre à la France ce cinéma américain qui déroule les chefs-d’œuvre sur la guerre du Vietnam et dont on raffole ne les traitera pas mieux. La férocité hilarante de l’écrivain américano-vietnamien VietThanh Nguyen épingle dans son roman Le Sympathisant prix Pulitzer 2016 [14] cet Hollywood qui raconte une guerre du Vietnam où les Vietnamiens sont au choix de pauvres victimes ou d’infâmes à la gauche radicale, dire qu’elle ne s’est peu intéressée à ces réfugiés qui dérangeaient politiquement relève de la litote. Pourtant, dix ans avant la chute du mur de Berlin, c’est bien en 1979 et en Asie que s’est effondrée définitivement l’espérance messianique née de la révolution d’Octobre. Elle ne s’intéresse pas beaucoup plus à ce qu’ils sont devenus quarante ans après, à tort car c’est un parcours qui pourrait être riche d’enseignements. Les Chinois de France Une autre émigration bien plus massive va bouleverser ce paysage asiatique presque trop tranquille, celle des Chinois de Chine continentale. L’accession en 1978 de Den Xiaoping à la tête du Parti communiste chinois où il allait rester pendant 20 ans va lancer cet oxymore si incongru pour des marxistes, l’économie socialiste de marché ». Son but ? Faire de la Chine une grande puissance, sinon la première, ce qu’elle n’est guère malgré son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Moderne Guizot, Deng proclame Il est glorieux de s’enrichir », ce qui ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd. Mais à côté de la caste des Princes rouges » et de cette nouvelle bourgeoisie qui s’est de fait copieusement enrichie, les privatisations et la liquidation de secteurs entiers de l’économie d’État, vont entraîner des inégalités sociales ravageuses poussant des millions de paysans pauvres et d’ouvriers au chômage vers les mégalopoles chinoises où ils vont constituer un prolétariat corvéable à merci, faisant du pays, l’atelier du monde ». Les plus audacieux de ces miséreux vont faire ce que des centaines de milliers d’autres firent avant eux, ils vont partir au loin chercher un avenir meilleur. Dès le début des années 1990, plusieurs dizaines de milliers de Chinois arrivent en France dans un flux régulier. Si certains peuvent bénéficier d’un regroupement familial en faisant jouer la présence d’un parent déjà établi, la plupart viennent de façon irrégulière et se retrouvent avec le statut peu enviable de sans-papiers. Souvent endettés auprès d’un passeur, à qui ils doivent rembourser de très grosses sommes, ils sont à la merci d’un contrôle policier qui signifiera l’expulsion du territoire. Combien sont-ils ? Difficile à dire comme le montrent les estimations qui parlent de 600 000 à 900 000, voire un million d’Asiatiques, Chinois et ex-réfugiés du Sud-Est asiatiques et leurs descendants. Ce qui est sûr, c’est que la France abrite la plus importante communauté chinoise d’Europe. Dans la première génération, beaucoup travaillent au sein de la communauté, restaurants, textile, maroquinerie, articles de Paris... Au fil des années, ils ne sont plus cantonnés à Belleville ou au 13e, ils sont bien présents dans les 10e et dans le 3e arrondissements, dans la banlieue sud qui jouxte la porte de Choisy, dans la banlieue nord, à Saint-Denis, à Pantin... Mais c’est surtout Aubervilliers qui est aujourd’hui l’épicentre l’économique de la communauté chinoise avec la création en 2006 de l’immense Centre international France-Asie CIFA, agrandi en mars 2015 par le Fashion Center qui est l’un des plus importants centres d’achat en gros d’Europe. [15] Ce vaste ensemble de boutiques et de stockage qui draine tout ce qui a trait au prêt-à-porter au sens large vêtements, lingerie, accessoires, maroquinerie, bijouterie fantaisie... était au départ destiné à remplacer le Sentier où un immobilier résidentiel aux prix astronomiques a succédé à la vieille activité de la communauté juive. Mais bien plus qu’une simple zone économique, le Fashion Center est le symbole de ce qui caractérise aujourd’hui la communauté chinoise, ce qui la distingue des vagues d’immigration antérieures, qu’elles soient européennes ou post-coloniales, et qui est à l’origine des agressions qu’elle subit de façon récurrente, depuis plus de 10 ans. Un racisme du ressentiment Par bien des traits, les Chinois de France ressemblent aux immigrés qui les ont précédés pauvreté, relatif entre-soi protecteur, statut précaire, menaces policières et... luttes. En 1997, les Chinois de Paris manifestent massivement dans le mouvement des sans-papiers ; en 2007, une Chinoise de 51 ans sans-papiers, paniquée par l’arrivée de la police, trouve la mort après s’être défenestrée pour échapper à un contrôle, provoquant protestations et manifestations. Des conditions donc très différentes de celles qu’ont connues les boat-people de la fin des années 1970. Comme partout, c’est une immigration de plus en plus féminine, comme l’a montré la grève des manucures chinoises en 2014, lutte largement soutenue et popularisée par la CGT, il faut le souligner [16]. Comme pour tous les migrants après trente ans de présence, la différenciation sociale s’est accentuée entre premiers arrivés, naturalisés, seconde génération et nouveaux venus. Mais la différence radicale entre l’immigration chinoise et l’immigration italienne, portugaise, algérienne ou malienne, c’est ... qu’elle vient de Chine, c’est-à-dire de ce qui est aujourd’hui la deuxième puissance économique mondiale. Jusqu’à présent, les choses étaient simples il y avait des pays pauvres, avec un fort surplus de population misérable, et il y avait des pays riches, qui manquaient de main-d’œuvre. Donc les premiers envoyaient dans les seconds, légalement ou pas selon les périodes, ce surplus de population. En retour, celle-ci serrait les dents et se serrait la ceinture pour envoyer un pécule le plus important possible à la famille restée au pays. Ce schéma est toujours d’actualité, y compris pour une grande partie de l’immigration chinoise. On ne rappellera jamais assez l’importance des transferts financiers pour un grand nombre de pays du Sud », que ce soit le Mexique, les Philippines ou le Sénégal par exemple. Simplement, dans le cas des Chinois, il est compliqué par le fait que les flux financiers entre la Chine et la France ne sont pas seulement l’œuvre des immigrés en 2018, le déficit commercial de la France avec ce pays était de 30 milliards de dollars. Et il faut y ajouter les investissements chinois en France, en très forte hausse, même s’ils sont plus ou moins réussis, comme le rachat de l’aéroport de Toulouse. [17]À sa petite échelle, c’est aussi ça le sens du Fashion Center d’Aubervilliers dont nous parlions plus haut, dans ce département qui est le plus pauvre de France. Un autre exemple peut être donné par l’explosion du tourisme chinois. Là aussi, si l’on compare avec des immigrations antérieures, en l’occurrence européenne, on perçoit bien les points communs et la grande différence. Le regard sur les Italiens et les Espagnols s’est modifié quand leur position sociale a changé quand ils ont cessé d’émigrer et sont passés, pour dire les choses rapidement, du statut de maçon ou femme de ménage à celui de touristes. L’hostilité, ou tout du moins la condescendance méprisante a disparu car ce n’était plus des pauvres qui prenaient les boulots les plus durs, mais des égaux qui venaient dépenser de l’argent. Le problème avec les Chinois, c’est qu’ils sont simultanément migrants... et touristes. Qui plus est des touristes qui comptent, non seulement par leur nombre, plus de 2,2 millions en 2018 et ce chiffre ne cesse d’augmenter, mais surtout par leurs dépenses, supérieures à 4 milliards. Encore peu coutumiers des cartes de crédit, porteurs de fortes sommes en liquide, ces touristes sont d’ailleurs eux aussi une cible privilégiée des pickpockets en tous genres. Ces larcins ajoutés aux agressions dont sont victimes les ressortissants chinois ont amené les autorités chinoises à hausser le ton à plusieurs reprises et à demander à la France d’assurer la sécurité de leurs citoyens ce qu’on ne saurait lui reprocher. C’est ce que fit en son temps le président Boumedienne lors de la vague d’agressions contre les ouvriers algériens en 1972. Et comme toujours dans ces cas-là, la presse chinoise en a rajouté, faisant de certains quartiers de Paris et sa banlieue, de véritables coupe-gorges. Or, il en coûte cher de provoquer l’ire des réseaux sociaux chinois Dolce Gabbana et Versace l’ont appris voici peu à leurs dépens et notre industrie du luxe sait trop bien ce qu’elle doit à l’enrichissement spectaculaire de millions de Chinois. Le racisme anti-chinois et par extension anti-asiatique, car les agresseurs ne cherchent pas à savoir si leur victime vient de Wenzhou ou du delta du Mékong [18], est pour une très grande part, un racisme du ressentiment [19]. Une partie des quolibets dont ils sont la cible, les accents ou les traits physiques moqués, font hélas partie du paquetage de l’étranger. Le mangeur de nems » a bien des points communs avec le macaroni » [20]. Mais les fantasmes qu’engendrent les Chinois et qui sont à l’origine de leurs multiples agressions ont davantage de points communs avec l’antisémitisme qu’avec le racisme du mépris qui touchent d’autres communautés. Avoir de l’argent même quand on a l’air pauvre, être fourbe et faire ses coups en douce, être puissant et voir les autres s’incliner... autant d’accusations qui sont communes aux juifs et aux Asiatiques. Il n’est jusqu’à l’éclatante réussite scolaire des enfants ou la popularité des festivités du Nouvel an chinois [21] qui se soient sujettes à ressentiment pour des populations immigrées comme eux, qui ont le sentiment d’être laissées-pour-compte et de regarder passer le train de la mondialisation. Se faire un Chinois » devient alors une manière de faire payer à plus fragile que soi tout ce que vous inflige une société dure aux faibles et douce aux puissants. Comprendre le ressort du ressentiment est une chose mais rester paralysé devant des faits inadmissibles, en est une autre. Appréhender une réalité mouvante Quarante ans ont passé depuis l’arrivée des boat-people, trente ans depuis le début de l’immigration chinoise. Et la gauche radicale ne semble toujours pas savoir comment appréhender ces hommes et ces femmes. Voici un exemple, anodin mais qui en dit long. Dans la grande enquête de l’INED, Trajectoires et Origines, Enquête sur la diversité des population en France » [22], un fait saute aux yeux quant au parcours scolaire des descendants d’immigrés en France comparées au groupe majoritaire référent 48 % des enfants dont les parents sont originaires du Sud-Est asiatique Vietnam, Cambodge, Laos, obtiennent un diplôme du supérieur, quand ils ne sont que 34 % dans la population majoritaire », soit 14 points de différence, ce qui est énorme. Et pour ceux qui glosent sur le privilège blanc », signalons que ce pourcentage est de 26 % pour les descendants d’Espagnols et d’Italiens, et de 28 % pour les Portugais, 20 points d’écart ! Cette différence, ahurissante, a-t-elle été analysée ? A-t-on essayé de voir quel rôle a pu jouer l’accueil reçu ? A-t-on essayé de comprendre quelles étaient les racines sociales, culturelles, familiales... de cette réussite ? Point du tout. Que ces populations soient originaires d’anciennes colonies françaises pourraient amener une réflexion comparative avec d’autres populations qui ont cette histoire en commun. Point du tout. On pourrait aussi regarder le rapport qu’entretient la communauté chinoise avec son pays d’origine et son pays d’accueil, et le comparer à d’autres communautés. La Chine n’accepte pas la double nationalité [23], tout comme l’Inde, pour prendre un autre géant asiatique. Les immigrés chinois doivent donc choisir, notamment pour les enfants nés ici. Et pourtant les liens culturels restent très forts même en cas de mono-nationalité ». Trop forts d’ailleurs au goût de certains prompts à soupçonner la 5e colonne » d’un pays qui fait peur à beaucoup car perçu comme destructeur d’emplois. Le fameux péril jaune » a suivi l’évolution de la Chine si la hantise de la submersion démographique est toujours présente, elle s’accompagne maintenant de la crainte économique, alimentée par les appétits de ce pays hier sous-développé devenu aujourd’hui une puissance impérialiste. L’enjeu est de taille pour la gauche il est possible de répondre aux inquiétudes légitimes des Asiatiques, sans démagogie sécuritaire mais sans être dans le déni par angélisme ou désarroi. À Aubervilliers comme dans le 94, la communauté s’organise téléphone et messagerie instantanée pour prévenir les agressions ; apprentissage de l’autodéfense pour les femmes, rondes régulières [24]. Il faut encourager cette auto-organisation, pointer les rôles respectifs des associations et des pouvoirs publics et mettre en garde contre toute tentation de défense privée qui n’aurait pour résultat que de pourrir un peu plus les relations entre communautés. Il faut souligner que cette demande de davantage de policiers qui protègent les citoyens, et qui ne jouent pas les ninjas, n’est pas propres aux Asiatiques comme le montre la lettre ouverte de maires de Seine-Saint-Denis dénonçant l’abandon de leurs communes par les pouvoirs publics [25]. Si la gauche ou les organisations antiracistes ne font pas ce travail, d’autres sont en embuscade. Car nombre d’ex-réfugiés, leurs enfants, la seconde génération chinoise votent et pour les séduire, la droite et l’extrême-droite font leurs choux gras de ces agressions et opposent d’honnêtes travailleurs asiatiques à des voyous noirs et arabes. On peut compter sur les médias comme Russia Today pour relayer avec complaisance le moindre vol de portable et l’on connaît hélas la popularité de cette officine poutinienne. [26] Se couper de la communauté asiatique, c’est non seulement ignorer une population dont l’incroyable dynamisme devrait pour le moins nous intriguer, mais c’est aussi laisser faire une évolution politique qui est tout sauf une fatalité. Je ne crois pas que nous puissions nous permettre ce luxe. Paris, le 7 septembre 2019 Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium ... 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Coup de sifflet du maître "Poste d'appareillage !" Autour du cabestan se range l'équipage;Un jeune quartier-maître, la garcette à la mainAux ordres d'un premier maître nous astique les reins. Jours de fête et dimanches on nous fait travailler,Comme des bêtes de somme qui sont chez nos fermier;Pour ration des gourganes, du biscuit plein de vers,Le quart de vin en bas et la nuit, des pieds aux fers ! Ah qu'elle est dure est triste la vie du matelot,On dort sur la dure on n'y boit que de l'eauOn dort sur la dure, sur des vieux lits de campsOn a triste figure quand on a pas d'argent Et toi ma pauvre mère qu'as tu fait de ton fils,Marin c'est la misère, marin c'est trop souffrir ;J'ai encore un petit frère, qui dort dans son berceau, Je t'en supplie ma mère, n'en fait pas un matelot ! Et vous jeunes fillettes qui avez des amantsQui sans cesse bourlinguent à bord des bâtiments Ah soyez leur fidèles, garde leur votre cœurA ces marins [Marsouins] modèles qui ont tant de malheurs. Et si je me marie et que j'ai des enfantsJe leur casserai un membre avant qu'ils ne soient grandsJe ferai mon possible pour leur gagner du painLe restant de ma vie pour qu'ils ne soient pas marins. Adieu, cher camarade se classe dans la catégorie des chansons de gaillard d'avant. Cette expression désigne la partie du bateau occupée par l'équipage, l'arrière étant réservée aux quartiers des officiers. ceux ci n'appréciaient guère cette chanson de matelot dont les paroles encourageaient à l'indiscipline, si ce n'est à la mutinerie ; et les commandants de vaisseau de la Marine nationale finirent par l'interdire. Elle connut le même sort dans l'infanterie où des soldats remplaçaient le mot marin par biffin, soldat de l'infanterie. Dernière édition par Darkness le Sam 8 Mar - 1810, édité 1 fois DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1731 Le ForbanJe suis Marsouin que m'importe la gloireEnfant de roi et de prostituéeSur un cadavre je chante victoireEt dans un crâne je bois la libertéVivre d'orgie est ma seule espéranceLe seul bonheur que j'ai su conquérirC'est sur les flots, berceau de mon enfanceC'est sur les flots qu'un Marsouin doit mourirVin qui pétille, femme gentilleSous tes baisers brûlant d'amour, oui d'amourDans la bataille, mort aux canaillesJe ris, je chante, et je bois tour à tourQuoique Marsouin vivant dans la débineEt méprisant les lois même de la mortNe vivant que de meurtres et de rapinesJe bois mon vin dans une coupe d'orAllons enfants, allons buvons mes bravesBuvons l'ivresse et l'orgie à grand potAujourd'hui fête, et puis demain peut-êtreMa tête ira s'engloutir dans les flotsDevant partir sur une yole étrangèreDemain mon cœur servira d'EtendardEt mon sang rougissant la galèreAujourd'hui fête, et demain le hasardVierge plaintive, toi ma captiveMa bouche ira dévorer tes appasEncore vibrants d'une autre amanteJe ris, je chante et je bois tour à tour DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1732 Marie-DominiqueJ'étais un soldat de marineJe venais m'engager pour cinq ansJ'avais vingt ans, belle poitrineComme dans le refrain du régimentDans les bistrots prés de LourcineLes Anciens m'en faisaient un platTu verras ce que c'est que l'IndochineEcoute la chanson d'un soldatMarie, Marie-DominiqueQue foutais-tu à Saigon?Ça ne pouvait rien faire de bonMarie-DominiqueJe n'étais qu'un cabot claironMais je me rappelle ton nomMarie-DominiqueEst-ce l'écho de tes prénomsOu le triste appel du claironMarie-DominiqueC'est ta démarche balancéeQui effaça tous mes espoirsCar cette bonne vie si bien rêvéeCe s'rait idiot de t'en vouloirCette chanson de la ColonialeC'est le résultat en cinq ansDe mes erreurs sentimentalesSelon l'expérience des campsJe ne savais pas que la chanceNe fréquentait point les canyasEt qu'en dehors de la cuistanceTout le reste ne valait pas çaTu m'as fait comprendre des chosesAvec tes petits airs insolentsEt je ne sais quelles apothéosesC'était le plus clair de mes tourmentsCe fut Marie la tonkinoiseQui voulut faire notre bonheurEn me faisant passer sous la toiseDans le vieux cholon ou bien ailleursTu étais rusée comme un hommeMais ton but je l' voyais pas bienAvec ta morale à la gommeAu cour de la Piastre à NankinTu m'as gâté mon paysageEt l'avenir quand sur le transportJe feuilletais de belles imagesPeintes comme des bouddhas en orOù sont mes buffles dans la rivièreLes sampans, l'arroyo brumeuxLes congaïs, leurs petites manièresDevant le pouvoir de tes yeux DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1732 OpiumDans le port de SaigonIl est une jonque chinoiseMystérieuse et sournoiseDont nul ne connaît le nomEt le soir dans l'entrepontQuand la nuit se fait compliceLes européens se glissentCherchant des coussins profondsOpium, poison de rêveFumée qui monte au cielC'est toi qui nous élèveAux paradis artificielsJe vois le doux visageLes yeux de mon aiméeParfois j'ai son imageDans un nuage de le soir au port Falot,Les lanternes qui se voilentSemblent de petites étoilesQui scintillent tour à parfois dans son extase,Au gré de la fumée grise,Le fumeur se représenteSes plus beaux rêves d'amourPuisqu'on dit que le bonheurN'existe pas sur la terre,Puisse l'ombre de nos chimèresUn jour nous porter paradis enchanteurPlein de merveilleux mensongesOù dans l'extase de mes songesJ'ai laissé prendre mon cœur DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1736 Marche de la légion étrangèreAu Tonkin la légion immortelleA Tuyen-Quang illustra notre drapeauVous les morts nous vous serons fidèlesDormez en paix en vos tombeauxRefrainTiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudinPour les Alsaciens les Suisses et les LorrainsPour les Belges y en à plus Pour les Belges y en à plus Ce sont des tireurs au cul bisQue ce soit aux heurts de CameroneMaroc Syrie et MadagascarLa légion toujours se donnePour sauver l'honneur de l'EtendardQue ce soit au Maroc ou à CameroneElle sut vaillamment lutterPour deux mots elle se donneSa devise honneur fidélitéAu cours de nos campagnes lointainesAffrontant la fièvre et le feuOublions avec nos peinesLa mort qui nous oublie si peu DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1740 Contre les vietsContre les viets, contre l'ennemiPartout où le combat fait signeSoldats de France, soldats du paysNous remonterons vers les lignesRefrainÔ légionnaires, le combat qui commenceMet dans nos âmes, enthousiasme et vaillancePeuvent pleuvoir, grenades et gravats bisNotre victoire, en aura plus d'éclatMalgré les balles, malgré les obusSous les rafales et sous les bombesNous avançons, vers un même butDédaignant l'appel de la tombeEt si la mort nous frappe en cheminSi nos doigts sanglants se crispent au solUn dernier geste, adieu à demainNous souhaiterons faire école DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1742 chant du 1er RECUne colonne de la légion étrangèreS'avance dans le bled en SyrieLa tête de la colonne est formée bisPar l' premier étranger cavalerie Les Druzes s'avancent à la batailleEn avant légionnaires à l'ennemiLe plus brave au combat comme toujours bisC'est l' premier étranger cavalerieUn légionnaire tombe frappé d'une balleAdieu mes parents mes amisToutes mes fautes je les ai expiées bisAu premier étranger cavalerieSur sa tombe une simple croix s'élèveSur laquelle ces seuls mots sont inscritsIl a servit honnête et fidèle bisAu premier étranger cavalerie DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1743 La ruePuisqu'il nous faut vivre et lutter dans la souffranceLe jour est venu ou nous imposerons au frontLa force de nos armesLa force de nos cœurs et de nos brasFoulant la boue sombreVont les képis blancsFoulant la boue sombreVont les képis blancsLa rue appartient à celui qui y descendLa rue appartient au drapeau des képis blancsAutour de nous la haineAutour de nous les dogmes que l'on abatCombien sont tombés au hasard d'un clair matinDe nos camarades qui souriaient au destinNous tomberons en routeNous tomberons ou vaincrons au combatLa vie ne sourit qu'aux plus fort au plus malinL'ardeur la fierté, la jeunesse sont dans nos rangsPour nos combats nos luttesHonneur fidélité sur nos drapeauxPuis le jour viendra de brandir notre flambeauLe peuple la jeunesse s'uniront à nos drapeauxNous sauverons la FranceNous bâtirons l'Europe de demain DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1744 La lune est claireLa lune est claireLa ville dort,J'ai rendez-vous aveccelle que j' la Légion s'en va Oui s'en va Part au baroud, baroud bisJanine, je reviendrai Sans aucun douteEt la mitrailleAutour de moiElle ne respectePas la légionnaires Les plus vaillants Tombent sous le feu, le feu bisMais ton amour Jeannine M'a protégé DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1745 Ô sarie-mares!Ô Sarie-Mares, belle amie d'autrefoisEn moi tu demeures viveL'amour est plus fort que la pluie et que le ventQui peut arrêter son élan?Oui, je veux revoirDans mon vieux Transvaal,Ma ferme au toit de le parfum du miel et les conifères embaumentL'air pur est clair comme un cristalOù le parfum du miel et les conifères embaumentL'air pur est clair comme un cristalÔ Sarie-Mares est bien loin de mon cœurMais je crois en son amourCar c'est entre ses bras que j'ai connu le bonheurEt je veux la revoir un j'étais petit, je croyais qu'un démonViendrait me ravir ma maisonMais lorsque je fus grand, ce fut une horrible guerreQui m'emmena loin de mes terres DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1747 MonicaMonica ma chère compagneNous partirons bientôtLe pays est en campagnePour faire les temps nouveauxNous serons victorieux bisAu revoir petite monicaNous partons pour le combatAu revoir petite monicaQue tes yeux ne pleurent pasFallerie, fallera, faillerie et faillalaJe ne suis toujours qu'à toiAu revoir petite monicaEn tous lieux je pense à toiNous repousserons les rougesAu-delà de l'OuralNous repousserons les rougesSans faiblesse ni pitiéNous serons victorieux bis DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1748 EugénieEugènie les larmes aux yeuxNous venons te dire adieuNous partons de bon matinPar un ciel des plus sereinNous partons pour le MexiqueNous partons la voile au ventAdieu donc belle EugènieNous reviendrons dans un anÇa n'est pas commun du toutQue de penser à l'amourSurtout quand il fait grand ventPar-dessus l' gaillard avant DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1749 Les Troupes d’AssautLa Légion marche vers le frontEn chantant nous suivonsHéritiers de leurs traditionsNous aussi nous vaincronsNous sommes les hommes des troupes d'assautSoldats de la vielle LégionDemain, brandissant nos drapeauxEn vainqueurs nous défileronsNous n'avons pas seulement des armesMais le diable marche avec nousHa, ha, ha, ha, ha, ha, haCar nos aînés de la LégionSe battent là-basNous emboîtons le pasPour ce destin de chevaliersHonneur, fidélitéNous sommes fiers d'appartenirA ceux qui vont mourir DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1750 VéronicaA la sortie de la caserneIl y a un vieux moulinDeux jolies filles habitent làEt chantent soir et matinLa blonde c'est VéronicaEt la brune c'est MarieCes jolies filles sont les amoursDe toute la compagniePira lala, pira lalaVéronica, MariePour toi VéronicaHa, ha, haPour toi VéronicaVéronica, Marie DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1756 Marche des tirailleursSix canons balayaient la plaineCrachant la mort sur nos lignards"Mes enfants", dit le Capitaine"Faites moi taire ces braillards"Cette réplique étant très netteLes turcos froncent les sourcilsEt puis au bout de leurs fusilsIls ajustent leurs baïonnettesLes turcos, les turcos sont de bons enfantsLes turcos, les turcos sont de bons enfantsMais il ne faut pas qu'on les gèneSans cela la chose est certaineLes turcos deviennent méchantsÇa n'empêche pas le sentimentsLes turcos, les turcos sont de bons enfantsLes turcos sont au moins cinquanteEt ces héros sont beaux à voirEn mourant leur bouche plaisanteLes turcos sont des français noirsIls sautent dans l'herbe sanglanteAllah! Ils grimpent à l'assautEt quand ils arrivent en hautLes turcos ne sont plus que trenteAlors sans tambours ni trompettesOn voit bondir nos tirailleursEn un moment la place est netteIl ne reste plus d'ArtilleursEt quand ils cessent de se battreLes six canons se trouvent prisMais eux tous sanglants et meurtrisLes turcos ne sont plus que quatre DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1757 Sidi BrahimFrancs chasseurs hardis compagnonsVoici venu le jour de gloireEntendez l'appel du claironQui vous présage la victoireVolez intrépides soldatsLa France est là qui vous regardeQuand sonne l'heure du combatVotre place est à l'avant-gardeEn avant! Braves bataillonsJaloux de votre indépendanceSi l'ennemi vers nous s'avanceMarchons! Marchons! Marchons!Serrons les rangsMort aux ennemis de la FranceQuand votre pied rapide et sûrRase le sol, franchit l'abîmeOn doit voir à travers l'azurL'aigle voler de cime en cimeVous roulez en noirs tourbillonsEt parfois, limiers invinciblesVous vous couchez dans les sillonsPour vous relevez plus terriblesAux champs où l'oued Had suit son coursSidi Brahim a vu nos frèresUn contre cent lutter trois joursContre des hordes sanguinairesIls sont tombés silencieuxSous le choc comme une murailleQue leurs fantômes glorieuxGuident nos pas dans la batailleHéros aux courages inspirésVos pères conquirent le mondeEt le monde régénéréEngerbe la trace fécondeNobles aïeux reposez-vousDormez dans vos couches austèresLa France peut compter sur nousLes fils seront dignes des pères DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1757 Marche du 1° zouavesSous le soleil brûlant de l'AlgérieNotre Etendard flottait calme et vainqueurAu cri d'appel de la mer PatrieDu nord il vole affronter la rigueurVa déployer au vent de la CriméeTes plis sacrés, ô mon noble drapeauDéjà noirci de poudre et de fuméeAu premier rang tu seras le plus beauHourra! Hourra! mon noble régiment!Le canon résonne et le clairon sonne!Hourra! Hourra! Zouaves en avant!Hourra! Hourra! En avant! En avant!Pan! pan! l'arbi!Les chacals sont par iciLes chacals, ces vaillants guerriersQui ne laissaient pas les colons nu-piedsCinquant' sous la paire de souliersApprochez, v'nez prés des quartiersVous y trouverez aussi des sous-piedsQui sont payésAinsi qu'on voit des flancs noirs d'un nuageJaillir soudain la foudre et les autansTels des vaisseaux s'élançant sur la plageDe nos zouaves les flots impatientsComme un torrent de laves bouillonnantesLeurs bataillons fondent sur l'ennemiEt font monter leurs vagues triomphantesJusqu'au sommet des remparts de granitPlus tard on vit revenir d'ItalieNos chers drapeaux sous son aigle vainqueurComme autrefois de l'Autriche envahieL'un d'eux, tout fier, portait la croix d'honneurTous trois étaient troués par la mitrailleResplendissant à l'horizon vermeilChacun portait le nom d'une batailleDont l'or brillait sous l'éclat du soleilPar tous pays, sur l'ordre qu'on nous donneDu fier drapeaux nous portons les couleursEt nous savons le prix d'une couronneQuand devant nous on prodigue les fleursLe seul récit d'une batailleFait au retour et par tous admirerUn bout d'étoffe où pend une médaillePaient au chacal le sang qu'il a verséSans crainte, amis, on peut fouler la terreQui, tôt ou tard doit recouvrir nos corpsLorsqu'on sent là, seul bien du militaire,Un corps royal, une âme sans remordsHeureux celui qui meurt dans les bataillesSous son drapeau, prés de vieux amisIl a du moins de nobles funéraillesEt Dieu béni qui meurt pour son paysQue le conscrit tout bas se désespèreS'il est un jour sans vivres et sans abriLe vieux chacal sait dormir sur la terreLe sol suffit à son corps endurciLe vieux chacal pour chasser la famineA des moyens qu'en Afrique il appritLes maraudeurs fournissent les cuisinesOn vit toujours au frais de l'ennemiJeunes soldats espoir de la PatrieQue les vertus de ceux qui sont tombésPour conquérir la terre d'AlgérieServent d'exemples à vos jeunes fiertésEt quand viendra le grand jour pour la FrancePuissiez-vous tous, en vous inspirantAller au feu le cœur plein d'espéranceEt conserver toujours le premier rangJeunes beautées qu'à l'hiver le ciel donneComme au printemps il a donné les fleursDe vos plaisirs effeuillez la couronneDansez gaiement grâce à vos défenseursMais si soudain survient dans une fêteUn vieux chacal au front cicatriséQu'un doux sourire acquittant votre detteLui paye, enfants, le sang qu'il a versé DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1758 L'Artilleur de MetzQuand l'Artilleur de MetzArrive en garnisonToutes les femmes de MetzPréparent leur p'tite maisonPour montrer le cheminA l'Artilleur coquinQui bientôt en vainqueurEntrera dans leur cœurArtilleur mes chers frèresA sa santé buvons un verreEt répétons ce gai refrain"Vive l'Artilleur, les femmes et le bon vin"Quand l'Artilleur de MetzDemande une faveurToutes les femmes de MetzL'accordent avec chaleurEt le mari cornardCraint veinardQui, malgré pluie et ventVa toujours de l'avantQuand l'Artilleur de MetzQuitte sa garnisonToutes les femmes de MetzSe mettent à leur balconPour saluer au départCet Artilleur chicardQui leur a si souventProuvé son dévouement DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1759 Les CommandosLes commandos partent pour l'aventureSoleil couchant les salueChez l'ennemi la nuit sera très durePour ceux qui pillent et qui tuentFrance, ô ma France très bellePour toi je ferais batailleJe quitterai père et mèreSans espoir de les revoir jamaisEn se larguant sur le terrain rebelleIls songeront à leur vieDemain peut-être elle sera éternelleIls tomberont dans l'oublieSi d'aventure la mort les refuseIls reviennent jusqu'au portIls boiront le champagne qui fuseA la santé de leurs morts DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1759 Adieux du bataillon de chocLa route vers l'inconnuEst toujours bien venueLe but est devant nous, braquons les armesPlus rien ne compte plus, la défaillance excluePour nous c'est le devoirPour vous les larmesL'heure a sonné, adieu belle filleNous repartons vers notre destinLoin du pays, loin de la familleNous nous en allons par les cheminsLe cœur léger avec un sourireLes yeux fixés sur l'horizonLes compagnies en marche sans frémirChantent encore à pleins poumons,A pleins poumons!En pointe toujours, ce cri nous appelleNous sommes ici taillés d'un blocTous en avant, adieu ma belleAdieu du bataillon de chocDebout les volontairesParas et légionnairesLes parachutes sont prêtsPour l'aventureNe perdons pas de tempsLe Dakota attendRestons unis et la victoire est sûre DarknessAdmin Nombre de messages 89Age 48Localisation Fribourg FranceDate d'inscription 05/01/2008Sujet Re Chant Militaire Sam 8 Mar - 1801 Cavalerie d’AfriqueC'est nous les descendants des régiments d'AfriqueLes chasseurs les spahis les goumiersGardiens et défenseurs d'empires magnifiquesSous l'ardent soleil chevauchant sans répitNos fiers coursiersToujours prêts à servirA vaincre ou à mourirNos cœurs se sont unis pour la PatrieTrompettes au garde à vousSonnez, sonnez à l'EtendardEt que fièrement dans le cielMontent nos trois couleursLe souffle de la France anime la fanfareEt met à chacun un peu d'air du paysAu fond du cœurC'est notre volontéDe vaincre ou de lutterDe consacrer nos vies à la PatrieLa piste est difficile et toujours nous appellePar les monts pelés de TazaDe Ksar'soula, de MideltL'élan de Bournazel vers le TafilaletSur les Kzours ralliésPlantera fièrement nos trois couleursEnsemble nous referons gaiementFlotter nos EtendardsEt suivront partout hardimentL'éclat de nos trois couleursEnsemble nous reprendrons demainLe chemin du départEt pour le pays serons prêtsA lutter sans nulle peurSoldats toujours devantToujours la tête hauteNous serons présent sous la pluieDans le vent, en avantL'ennemi nous trouveraLe cœur plein de courageEt dans ce combat glorieuxRevivront tous nos héros Contenu sponsoriséSujet Re Chant Militaire Chant Militaire Page 1 sur 2Aller à la page 1, 2 Sujets similaires» Lexique Chants Militaire» Chants Militaire dit paillard ou de popote» Lexique Chants Militaire dit paillard ou de popotePermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumDARKNESS Conglomérat Familliale & Amicale Darkness Capharnahum Chants MilitaireSauter vers LES TROMPETTES D’AÏDA C’est nous les descendants des régiments d’Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d’empires magnifiques Sous l’ardent soleil chevauchant sans répit leurs fiers coursiers Toujours prêts à servir A vaincre ou à mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie Trompettes au garde-à-vous sonnez, sonnez à l’étendard Et que fièrement dans le ciel montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun un peu d’air du pays au fond du coeur C’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelés de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliés plantera fièrement nos trois couleurs Ensemble nous referons gaiement flotter nos étendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du départ Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peur Soldats, toujours devant, toujours la tête haute Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos héros 18 février 2014 - Seul le prononcé fait foi Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, en hommage aux anciens combattants musulmans, à Paris le 18 février 2014. Télécharger le .pdf Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,Mesdames, Messieurs les ministres,Mesdames, Messieurs les élus,Messieurs les représentants des cultes,Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,Monsieur le Recteur,C'est un moment, je le sais, particulièrement émouvant pour vous. Non seulement de nous accueillir ici, mais de saluer la mémoire des musulmans qui sont venus combattre, lors de la Première Guerre mondiale, puis ensuite lors de la Seconde pour libérer notre année, la France va célébrer deux événements majeurs le début de la Grande Guerre et le commencement de la Libération de notre pays avec le 70ème anniversaire des Libérations. Dans ces moments cruciaux, dans ces deux moments historiques, des hommes sont venus du monde entier pour nous sauver. Et une grande part de ceux qui sont venus d'Afrique, étaient des cette vérité simple que je suis venu rappeler aujourd'hui pour que personne n'oublie ou pire même, pour que personne n'occulte cette vérité. C'est aux enfants de ceux qui sont venus combattre sur notre sol, un sol où ils n'étaient pas nés, que je tiens à m'adresser aujourd'hui. Pour qu'ils soient fiers de ce qu'on fait leurs parents, leurs grands-parents, pour notre pays, pour la fais cet hommage, ici, dans un lieu chargé de symboles la Grande Grande Mosquée fut en effet construite au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec une intention bien particulière la reconnaissance de la Nation française à l'endroit des soldats l'avez rappelé, Monsieur le Recteur, cette mosquée est née de la volonté des Maréchaux de France ceux-là mêmes qui avaient été les chefs de ces soldats venus du monde entier, et pour beaucoup musulmans. Ces Maréchaux de France voulaient qu'il y ait un lieu qui puisse saluer, rappeler, furent entendus puisque un vote du Parlement, le 29 juin 1920 le rapporteur en était Edouard HERRIOT put dégager un budget destiné à la construction de la mosquée. Et c'est le Président Gaston DOUMERGUE qui inaugura ici ce lieu, le 15 juillet Grande mosquée est désormais inscrite dans le paysage parisien. C'est un lieu de culte, mais aussi un lieu de culture, un lieu d'échanges, où toutes les religions se retrouvent, où toutes les générations peuvent également partager des moments de recueillement et toujours de fidélité à la Nation et à la Grande mosquée devait permettre de saluer le sacrifice des musulmans qui avaient combattu, et pour beaucoup étaient morts durant la Première Guerre mondiale, mais également des musulmans qui avaient combattu sous l'uniforme français, en Crimée en 1853, au Mexique, puis à SedanTous ces évènements n'étaient pas forcément des victoires et ne correspondaient pas toujours à ce que l'on pouvait attendre de la France. Mais ces soldats étaient venus. Ils étaient venus pour marquer leur fidélité et leur loyauté, à ce qui n'était pas la République puisque j'ai évoqué la Crimée, le Mexique et Sedan c'était l'Empire mais à ce qui était la nation c'est surtout par rapport à la Grande Guerre que cette mosquée, cette Grande mosquée, ici à Paris, avait été construite et le Recteur, je sais combien vous êtes attaché à ces évocations. Puisque c'est à votre initiative, en 1992, qu'une plaque fut posée à Verdun. Dix ans plus tard, vous avez défendu l'idée d'un monument sur ce même champ de bataille Verdun car beaucoup de soldats musulmans y avaient fait, là-encore, la démonstration de leur courage et avaient payé le prix du sang. Ce monument fut inauguré en 2006. Et aujourd'hui, c'est un projet que vous portez depuis plus de vingt ans, qui aboutit et qui trouve sa soldats que l'on évoque aujourd'hui, c'était qui ? Des tirailleurs, des goumiers, des spahis, parfois même des zouaves. Tels étaient les noms de leurs régiments. Qui étaient-ils ? C'était parfois des conscrits, parfois des engagés, parfois des combattants volontaires. Beaucoup venaient d'Algérie 175 000, mobilisés pour la guerre de 1914. Près de 25 000 y laissèrent leur furent recrutés en Afrique noire 180 000 tirailleurs durant la Première Guerre mondiale, essentiellement du Sénégal. Mais nous avons eu aussi des Tunisiens, des Marocains, qui sont venus se battre en France. D'autres encore venaient de plus loin, des Comores, de Djibouti, et des actuels ces hommes se sont illustrés par leur bravoure et ont forcé l'admiration de leurs chefs je citais les Maréchaux de France. A la fin de la Grande Guerre, les unités de maghrébins furent parmi les plus décorées de l'armée française. Les tirailleurs sénégalais reçurent eux, le 28 avril 1919, l'hommage de Georges CLEMENCEAU, encore Président du Conseil, qui leur remit la Croix de ans plus tard, d'autres hommes, venus des mêmes territoires, parfois fils des premiers, ont répondu présents à l'appel du général de GAULLE puis, ensuite, de la France pour aller combattre pour sa libération. J'ai eu l'occasion de rendre hommage, à Bastia, aux goumiers marocains qui jouèrent un rôle majeur dans la libération de la Corse en 1943, premier département à pouvoir être libéré en métropole, annonçant ainsi la libération de notre pays un an plus la libération de notre pays par l'armée de Provence, 40% des effectifs étaient des soldats musulmans. Je rappelle qu'en août 1944, l'armée du général de LATTRE de TASSIGNY, était composée d'un grand nombre de Français d'Afrique du Nord, de toutes confessions d'ailleurs juifs, catholiques, musulmans Au total, plus de 70 000 musulmans et sans doute davantage, participèrent à la libération de la gradés et tirailleurs seront faits compagnons de la Libération par le général de GAULLE. Et l'un, plus illustre que d'autres, fut le Roi Mohammed V. Le général de GAULLE voulait ainsi démontrer, en faisant ces choix, que c'était des hommes venant de partout qui avaient contribué à la libération de notre pays et qui resterait à jamais des avons donc dévoilé deux plaques qui rappellent les régiments, pour la Première Guerre, comme pour la Seconde. Mais nous avons aussi voulu, au-delà de ce mémorial, identifier les soldats qui ont laissé leur vie sur notre territoire. Chacun pourra donc retrouver ici, à travers ces bornes interactives, l'identité et le parcours de ces hommes. C'est une réparation qui est ainsi hommes n'étaient pas des inconnus, mais ils étaient des anonymes. Non pas que l'on voulait les oublier mais, puisqu'ils n'étaient pas nés en France, sur notre territoire, ils ne pouvaient pas figurer sur les monuments aux morts. Il était temps que nous puissions accomplir cet acte de justice. C'est fait aujourd'hui. Maintenant, les soldats musulmans tombés pour notre pays pourront être connus de tous et surtout de leurs propres enfants ou petits-enfants, qui retrouveront leur parcours, leur combat, leur est vrai qu'il est né une fraternité des armes à travers ces conflits. Et cette Grande mosquée nous le rappelle. Il y a eu un lien très fort établi, après la Première Guerre mondiale, entre l'Islam et la République, pour la défense de la souveraineté et de la liberté de notre pourquoi cet hommage qui s'adresse aux morts est également tourné vers les vivants. C'est un appel au respect au respect des morts d'hier, ceux qui ont combattus pour nous £ au respect des morts d'aujourd'hui, à travers l'obligation qui nous est faite de permettre dans nos cimetières d'avoir des carrés c'est aussi un appel au respect des vivants qui nous oblige à lutter farouchement contre les discriminations, les inégalités, pire encore, le racisme, et à être intraitables à l'égard des paroles et des actes anti-musulmans, à la profanation des lieux de cultes. S'en prendre à une mosquée, comme encore la semaine dernière à Blois, ou s'en prendre à une église, à une synagogue à un temple, c'est s'attaquer à l'ensemble de la communauté personne dans notre pays, ne doit pouvoir être menacé, ou pire même agressé, pour ses croyances pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public. Ce principe est inscrit depuis deux siècles dans notre déclaration des droits de l'Homme. Nous y sommes particulièrement France, elle est riche de sa diversité, mais elle est forte de son unité. Une valeur essentielle nous permet de faire vivre ces deux exigences c'est la laïcité. Pour que tous les citoyens puissent vivre ensemble, pour qu'aucun n'ait à renoncer à ses convictions, pour que nul ne puisse imposer sa religion à l'autre, nos règles communes doivent être fixées par une seule loi la loi de la au nom de la laïcité qu'est reconnu un Islam de France. Un Islam qui porte un message d'ouverture, de tolérance, de solidarité. Un Islam qui ait ses lieux et ses imams en parfaite harmonie avec les valeurs que nous partageons tous et qui doivent être formés en conséquence, en lien avec nos universités. Un Islam qui ait une représentation, et une place pour dialoguer avec l'Etat. Un Islam donc parfaitement compatible avec les valeurs de la l'ai dit, Mesdames et Messieurs, l'hommage que nous rendons aujourd'hui aux soldats musulmans morts pour la France s'adresse à toute la communauté nationale, et à toutes celles et tous ceux qui, à un moment, s'interrogent sur leur destin, sur leur place et parfois même sur leur descendants de ces soldats, où qu'ils soient, je leur dis ici ma gratitude. A ceux qui sont en France, devenus Français, pleinement Français, je leur dis aussi combien ils peuvent être fiers de leur pays et de leurs parents, et conscients que la République a une dette à leur égard. La France n'oubliera jamais le prix du sang versé. Elle gardera en mémoire les noms de ceux qui se sont battus pour notre liberté, sans distinction d'origine, ni de devoir de mémoire honore une Nation. Il permet le rassemblement de tous, il réconcilie les histoires personnelles familiales, parfois tourmentées. Il participe de la reconnaissance du parcours de chacun. Le devoir de mémoire est aussi une contribution, non seulement à ce que notre pays a été, mais à ce qu'il peut être si nous ajoutons à ce devoir de mémoire le devoir de et nous en avons fait la preuve aujourd'hui nous partageons le même destin, nous sommes dans la même communauté la Nation. Une Nation doit toujours regarder l'Histoire pour savoir comment elle peut préparer son avenir. C'est ce que nous avons fait ici dans ce lieu, la Grande mosquée, en reconnaissance pour tous ces soldats venus du monde entier nous donner notre liberté, à ces musulmans qui sont restés des musulmans jusqu'au bout, mais d'abord qui ont donné leur sang pour la

c est nous les descendants des régiments d afrique